Le régulateur boursier français (AMF) estime que Vincent Bolloré détient en réalité plus de 30 % de Vivendi, ce qui l’oblige à proposer le rachat des actions qu’il ne possède pas encore (soit 3,5 Milliards d’euros à sortir). Ce seuil déclenche une OPA obligatoire (Offre public d’achat)

Forcément, il voulait éviter ça : Ça l’aurait forcé à déployer des milliards en bourse. Bolloré avait donc découpé Vivendi en plusieurs morceaux cotés (Canal+, Havas, Hachette…) pour éviter de racheter tout le groupe (tout en conservant le contrôle sans avoir à payer plus).

L’Europe l’accuse aussi : Bruxelles l’accuse d’avoir pris le contrôle du groupe Lagardère (Paris Match, Europe 1, JDD…) avant d’en avoir l’autorisation, en influençant leur ligne éditoriale.

Si la Commission européenne confirme les infractions, Vivendi pourrait devoir payer jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires.

Forcément, les marchés s’emballent : L’action Vivendi grimpe (+13 %) car les investisseurs s’attendent à ce que Bolloré paie une prime pour racheter les actions.

Contexte : Encore récemment, pour entraîner les IA, les entreprises payaient 2€/heure des humains pour effectuer des tâches simples d’annotation (ex. : encadrer un objet sur une image).

Aujourd’hui ces tâches sont pour la plupart automatisées. Résultat : la demande pour des labellers payés 2 $/h chute fortement.

Les modèles d’IA ne peuvent dépasser l’humain que s’ils sont entraînés… par les meilleurs humains. Donc les entreprises recrutent désormais des experts en physique, biologie, finance ou dev pour créer des datasets avancés. On assiste à une montée en gamme de toute la chaîne, du clic basique au raisonnement expert.

Les experts doivent imaginer des scénarios complexes, coder des simulations, résoudre des problèmes pas à pas, et tester la robustesse des IA.

Qui dit “montée en gamme”, dit boom des valorisations des boites qui alimentent les LLMs en datas pertinentes. En quelques mois, Meta a investi 15 Md$ dans Scale AI (valorisée 29 Md$), Bezos a misé sur Toloka, et Turing AI a levé 111 M$ — preuve que la valeur se déplace vers la donnée.

Le problème ? Peu savent comment construire un programme de fidélité qui fonctionne vraiment.

La startup Decart lance Mirage, un modèle capable de modifier des vidéos live à la volée, ouvrant la voie aux deepfakes en streaming.

Sans filtre ni garde-fou, l’outil est déjà disponible via une app et un site. Il suffit d’un prompt pour transformer une vidéo avec des thèmes prédéfinis.

Tech encore limitée, mais évolutive : Pour l’instant, Mirage produit une qualité proche de TikTok, mais vise bientôt le 1080p et la 4K.

Si l’outil peut enrichir Twitch, gaming ou visio, il pourrait aussi servir à manipuler des directs, des JT ou des documentaires.

Rently, une startup de location automatisée, facture désormais les visites d’appartements — autrefois gratuites — aux locataires, avec deux formules à 4,99 $ ou 11,99 $ pour 30 jours.

Les utilisateurs accèdent aux biens via des codes à usage unique, sans passer par une agence, ce qui permet des visites à toute heure.

La plateforme promet +25 % de trafic en visite et une baisse de 75 % du délai moyen pour louer un bien, grâce à ses outils d’automatisation (vérification d’identité, scoring, réponses automatiques…).

Le vrai gagnant, c’est Rently : En transformant une étape gratuite en produit payant, la startup crée une nouvelle ligne de revenus à forte marge.

La startup suédoise spécialisée dans l’IA générative no-code, lève 200 millions de dollars en Série A menée par Accel, atteignant une valorisation de 1,8 milliard à peine huit mois après son lancement.

Avec seulement 45 salariés, Lovable enregistre plus de 2,3 millions d’utilisateurs actifs, 180 000 abonnés payants, et 75 millions de $ de revenus annuels récurrents générés en seulement sept mois.

La plateforme permet aux profils non techniques de créer des prototypes en langage naturel, facilitant la co-création avec des développeurs pour des projets plus complexes (avec déjà 10 millions de projets créés sur la plateforme, et des cas clients solides comme une app brésilienne qui a généré 3 millions de dollars en 48 heures)

La réalité c’est que Lovable, comme Cursor ou d’autres boites similaires n’ont pas un modèle d’affaire rentable. Ils reposent sur des modèles propriétaires (openai, claude…) qui eux facturent aux token dépensés (là où Lovable propose un abonnement qui commence à 30$…).

Par exemple si en moyenne, les projets coûtent l’équivalent de 10$ en token, sur 10 millions de projets générés, cela fait 100 millions de $ de coût uniquement pour les modèles propriétaires. Sans compter, l’équipe, le marketing et les serveurs…

Donc soit ces boites espèrent tuer leurs concurrents pour ensuite augmenter drastiquement leurs prix (et atteindre la rentabilité), soit, elles visent en réalité un rachat stratégique par les plateformes de LLMs, qui viendraient récupérer les talents, l’UX et la base utilisateur.

Nom : Buzzinga

C’est quoi ? Plateforme en ligne pour créer et animer des jeux pour l’éducation, les événements pro ou les soirées entre amis.

Revenus : $7.300/mois de CA