En 2024, la balance des paiements française (tous les flux financiers entre la France et le reste du monde) affiche un excédent de 2,7 Md€, après deux années de déficit, grâce à la baisse de la facture énergétique et au dynamisme des services.

L’excédent des services atteint 56,5 Md€, porté par les services aux entreprises (+9 %), les voyages et la réassurance, avec un fort excédent vis-à-vis des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse.

Le déficit commercial reste élevé à 60 Md€ (il y a eu plus d’importations que d’exportations), mais se réduit grâce au recul des importations d’énergie et aux bonnes performances industrielles (pharmacie, métallurgie).

Les investissements directs à l’étranger des entreprises chutent fortement (de 82,8 à 15,4 Md€), tandis que les entrées de capitaux se maintiennent, témoignant d’une attractivité persistante.

Cependant l’excédent de 2,7 Md€ en 2024 est modeste et reste très en deçà des déficits accumulés les années précédentes (près de –70 Md€ sur 2022-2023). Ce n’est pas un changement de trajectoire solide, mais un point d’équilibre temporaire…

SoundCloud (la plateforme de streaming musical) lance une nouvelle option pour les artistes : ils peuvent maintenant vendre des vinyles de leur musique, grâce à un partenariat avec elasticStage.

Pas besoin de payer à l’avance, pas besoin de produire des centaines d’exemplaires. Tout se fait à la demande : un fan commande → le vinyle est fabriqué → il est livré chez lui.

L’artiste peut personnaliser la pochette, ajouter des crédits, et vendre dans 90 pays.

Pourquoi c’est important ? Parce que vivre du streaming est quasi impossible. Avec cette solution, les artistes peuvent gagner plus d’argent en vendant un objet physique, sans risque financier.

Et surtout, ça montre que le vinyle redevient un vrai business : +300 % de ventes depuis 2016.

Aux États-Unis, les ventes chutent de 6 % au T2, tirées vers le bas par Tesla (-13,5 %). En France, les immatriculations baissent de 6,4 % sur le S1, plombées par Tesla (-39,6 %) et Peugeot (-42,9 %).

Les aides publiques deviennent un frein. La fin du bonus US de 7 500 $ au 30 septembre et les fluctuations du bonus écologique français poussent les consommateurs à l’attentisme.

Aux US, Tesla chute mais GM et Toyota progressent. En France, Renault tire son épingle du jeu (+18,2 %) tandis que Skoda et Audi profitent de leurs nouveautés électriques.

Entre droits de douane, ralentissement économique et retour d’aides attendues, le secteur VE entre dans une phase de transition critique, avec une adoption plus lente que prévue malgré la pression réglementaire sur le thermique.

Pendant ce temps, partout l’hybride non-rechargeable progresse fortement (+42 % en France, +23,5 % pour Ford aux US).

Une nouvelle génération de navigateurs arrive, basée sur l’IA agentique, capable de prendre des décisions et d’agir seule (réserver un restaurant, organiser un trajet…), contrairement à l’IA générative qui se limite à produire du contenu.

Perplexity a lancé Comet, un navigateur intelligent qui promet de faire gagner du temps en automatisant des tâches web. OpenAI prépare aussi son propre navigateur, et Opera teste Neon, capable de coder pour l’utilisateur.

Ces navigateurs peuvent, par exemple, créer une visite guidée sur Google Maps ou résumer une discussion Slack, mais montrent encore des limites sur les tâches complexes (comme réserver un parking).

Le potentiel est énorme, mais l’usage de ces navigateurs nécessite d’importants accès (compte Google, écran…) et peut soulever des questions de confidentialité.

Contrairement à Chrome (gratuit), Comet est payant : 200 $/mois via l’abonnement Perplexity Max.

L’Europe a levé 12,6 Md$ en capital-risque au T2 2025, stable mais en baisse de 24 % par rapport au pic de 2024.

L’Allemagne dépasse le Royaume-Uni avec 2,8 Md$ investis contre 2,5 Md$, un record depuis 2012.

Les plus grosses levées concernent Dream Games (1,25 Md$) et Helsing (694 M$), dans le gaming et la défense.

Le M&A explose avec 7,2 Md$ sur 172 deals, dont 4 exits à +1 Md$ (Deribit, Hidden Road, Oxford Ionics, vLex).

L’Europe ne représente plus que 13 % du VC mondial, contre 19 % en 2024, loin derrière l’Amérique du Nord.

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Amazon (14 votes)

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Meta (22 votes)

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